Affiches DNAP – Portraits

Ainsi, comme expliqué dans l’article ci, j’avais pour projet de réaliser des affiches de film pour mon DNAP.

Pour celà, mon projet était divisé en 3 séries d’affiches.

  • les affiches à base d’illustration de portraits réalistes
  • les scènes importantes ou représentatives en aplats
  • un travail d’équipe avec mon coéquipier Jérémy

Cet article traitera donc de la première série d’affiches : celles où les portraits de personnages sont illustrés.

Ainsi, pour les films illustrés dans cette première série (The Silence of the Lambs, The Shining, Fight Club, Sin City, Black Hawk Down et American History X) ce sont les personnages principaux (ou secondaires) qui sont illustrés.
A chaque illustration, j’ai voulu donner un traitement graphique différent. Afin d’illustrer au mieux le thriller et le film dans lequel il évolue, le personnage est illustré de sorte qu’il soit torturé, triste, serein, inquiet, ou vil. Cela se traduit par un traitement en traits rapides, hachés, sorte d’esquisse impulsive. Ou par un traitement léché, les ombres se mêlant harmonieusement avec les zones éclairées du personnage, je peux montrer la tranquillité du personnage, sur de lui, il ne craint rien.
Pour voir comment se concrétise une de mes illustration (celle de The Shining en l’occurence) regardez cette vidéo ci et allez à 2min28sec de la vidéo..

Les autres séries sont ici et .

Personal subject

Pour le DNAP, un projet personnel nous était demandé. (Je dis était puisque j’ai eu mon DNAP avec les félicitations du jury :D) Étant féru de cinéma et me targuant d’être cinéphile ainsi que fervent collectionneur d’affiches de film, le sujet était tout trouvé.
Les affiches de film !

Pour ce qui est de l’aspect technique de l’affiche (composition, illustration…) reportez vous à l’article ci.

Ce projet devait être expliqué avec forces commentaires sous forme d’édition en y développant plusieurs points dont :

  • le projet en lui même
  • les influences artistiques (artistes et oeuvres)
  • contemporanéité du projet
  • biliographie

Mais étant une vraie bouze en édition, et comme je faisais par ailleurs un travail similaire avec la prof’ d’anglais (je voulais faire une vidéo ayant de faux air de bande annonce et d’interview en y expliquant justement mon projet), j’ai demandé si je pouvais rendre le projet d’édition en vidéo et ainsi faire d’une pierre deux coup.
Avis positif.
Go !

Après visionnage de la vidéo, cette enseignante m’a confirmé ce que je savais déjà : à savoir que j’étais plus à l’aise avec le médium vidéo qu’avec l’édition.
Je m’en tiendrais donc d’avantage à ce médium à l’avenir.

Sinon, pour la forme (et le fond), cette vidéo est une interview de moi même expliquant les différentes techniques d’illustration que j’utilise pour la conception de mes affiches. On y voit également quelques extraits de films et quelques notes d’humour visant à ne pas souler le public et le tenir éveillé. Mes influences (ou plutôt les artistes que j’apprécie et dont le travail m’intéresse grandement) sont aussi présentes.
En gros voilà… à vous de regarder et de me donner votre avis.

Bon visionnage 🙂

Histoire des affiches du DNAP 2011

Passionné depuis toujours par le cinéma et l’illustration, mon projet personnel pour le diplôme du DNAP Graphisme était donc naturel : réaliser mes propres affiches de film, loin des photomontages hyper-photoshopés des sociétés de production.

Tout d’abord (et cela concerne également les autres séries d’affiches réalisées) je dessine généralement d’après photographie. Ici, mon sujet tournant autour des films, j’ai évidemment dessiné d’après des images extraites de films, des captures d’écran.
Pour une esthétique proche des affiches polonaises ou de celles de Saul Bass des années 60 et des films noirs et expressionnistes allemands, et vis à vis d’un attrait personnel, j’ai réalisé mes affiches exclusivement en noir et blanc, ne m’accordant comme nuances que le différents gris.

Les films abordés dans les affiches appartiennent tous au même genre pour un soucis d’unité. Le Thriller/Policier.
Pourquoi ce genre? Et bien tout d’abord parce que je n’ai pas de genre préféré.
Il m’arrive de regarder autant de thrillers que de westerns, de films romantiques, de comédies (j’ai plus de mal avec ce genre là, mais bon), de films d’auteurs, intimistes, fantastiques etc… Cependant, le thriller (et le policier qui sont des genres assez proche : le thriller étant souvent un policier dont l’ambiance se démarque par un suspens haletant ainsi qu’une image généralement sombre) est un genre que j’apprécie particulièrement.
L’ambiance noire, le suspens, le pessimisme, la dualité, les rebondissements, les twists et toutes les autres caractéristiques de ce genre en font quelque chose que je trouve fascinant.

Ces illustrations, sont toutes différentes puisque je voulais représenter à chaque fois quelque chose de différent : des personnages éprouvant différentes émotions (les portraits réalistes), des paysages ou des éléments spécifiques (les scènes en aplats, proche du minimalisme), des scènes complexes (réalisées avec mon coéquipier Jérémy). La technique reste la même cependant (traitement à la tablette graphique sur photoshop) mais le résultat n’est donc pas le même selon ce que je(l’on) souhaitais(t) rendre.

          

Viens ensuite la question de la mise en page.
Ce minimalisme était voulu puisque je voulais éviter le classicisme de la photographie (prise lors de la production du film) photoshopée à mort, ne pas inscrire le nom des acteurs selon leur cote, ni la fiche technique. Par contre, le titre figure toujours sur l’affiche et il est même l’élément typographique le plus important de l’affiche. ensuite vient le nom du réalisateur, et enfin une citation.
Cette citation, véritable élément graphique à part entière, vient compléter l’illustration en formant un second plan dans l’affiche. En effet, les citations transcrites ici, sont généralement prononcées par un autre personnage que celui représenté, ou par lui même mais à un moment différent de l’action dans laquelle il est représenté.
La citation sert à donner une indication sur le film, le résume ou ne fait que l’illustrer.

Pour voir les séries d’affiches dont il est question ici, reportez vous aux articles concernés ici, et .

Pour plus d’informations sur le « pourquoi du comment » de ce projet d’affiches, regardez cette vidéo ci.

work in progress – The Usual Suspects

Alors que je m’apprêtais à regarder un film comme chaque soir, le grand vide, aucune idée, pas d’inspiration…
Puis, en regardant dans mon stock, je vois un certain The Usual Suspects. Comme ça faisait un certain nombre de fois qu’on m’en rabattait les oreilles de ce film, je me suis dit allez hop ! Soyons fou.
Putain quelle découverte ! Ce manque d’inspiration a été la meilleure chose qui m’est arrivé cette semaine là…

Un des premiers films de Bryan Singer, le film qui à révélé Kevin Spacey, une intrigue de fond assez simple mais une tension et un dénouement haletants, un montage non-linéaire à base de flashbacks, des acteurs monumentaux : The Usual Suspects est un film superbe à tout point de vue.

Trouvant ce film génial, il m’a semblé logique d’en faire une affiche (comme celles faites pour mon diplôme).
ATTENTION SPOILER : J’ai donc illustré Kevin Spacey à la fin du film, quand son identité est révélée, ainsi qu’un passage illustrant le point central du film. Une combinaison de ces 2 images formera donc l’affiche future.

Ce n’est encore qu’un « work in progress », soyez indulgents.

Le résultat bientôt !